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Serge MURE 
​
  • Praticien des Bols Tibétains - formé auprès de Pierre JOURDA

 

  • Ancien photographe du Service de Santé des Armées à Grenoble

Comment les bols tibétains peuvent être des objets thérapeutiques?

 

Au niveau physique, les vibrations d'un bol chantant entrent en résonance avec la vibration centrale du corps, les os, les fluides corporels et les cellules. Les corps les plus subtils reçoivent aussi ces vibrations et s'influencent les uns les autres. Ces vibrations bénéfiques sont ressenties comme s'écoulant à travers l'ensemble de la personne.

 

Lorsqu’un bol vibre, le son se fait énergie et élève les vibrations d’une pièce, d’un lieu, d’une personne.  La vibration du son possède une forme dans l’espace. Ces puissantes vibrations se propagent facilement et rapidement à travers le corps qui est composé de 70 % d’eau et qui en fait un excellent support vibratoire. Il s’ensuit une grande détente.

 

L’écoute de « sons » permet de s’ouvrir à une nouvelle conscience en notre être. Puis, ce nouvel état de conscience peut agir au niveau « somatique », c’est-à-dire au niveau du corps physique, afin d’aller déloger des points de tension, voire alléger certaines douleurs physiques et permettre la détente.

 

Nous sommes donc comme un instrument de musique : si l’instrument n’est pas accordé comme il faut, les aptitudes que nous avons développées conduiront à la frustration au lieu d’aboutir à la réussite. Tout comme un instrument bien accordé caresse l’oreille, le massage par le son caresse le corps, l’esprit et l’âme.

 

Les vibrations des bols chantant permettent

 

  • Une relaxation profonde

  • Une action sur le stress et l'insomnie

  • Un rééquilibrage de la tension artérielle

  • L'activation et l'harmonisation des chakras

  • Le renforcement du système immunitaire

  • Abaissement de l’hypertension oculaire & artérielle

  • La synchronisation des hémisphères gauche et droit du cerveau

  • L'amélioration des fonctions respiratoires et auditives

  • Soulagement de certaines douleurs: dos, migraines, asthme... 

  • Libération des blocages physiques ou psychique

 

                     Cette liste n'est pas limitative

Bien qu'étant des objets thérapeutiques, les bols tibétains sont aussi des instruments de musique.  Et à ce titre, j'aimerais bien vous raconter cette belle histoire:

 

Un élève suivait une formation musicale avec un maître.  Au bout de trois ans, il a presque entièrement assimilé la ligne principale de la musique traditionnelle chinoise.  Il maîtrisait parfaitement les instruments faits de divers matériaux, comme : le métal, la pierre, la soie, le bambou, la calebasse, la terre, le cuir, et le bois. 

 

Se sentant prêt et impatient, l’élève demandait souvent à son maître : Â« Quand pourrais-je aller jouer devant tout le monde. Â»  Son maître lui conseilla d’être patient, en le questionnant de temps à autres : « As-tu entendu la musique ?  As-tu vraiment entendu la musique ? Â»  L’élève répondait chaque fois : « Bien sûr que je l’ai entendu, puisque je sais jouer, comment je peux ne pas l’entendre ?  La musique est dans mon instrument ! Â»

 

Le maître a bien ressenti l’impatience de son élève à voir le monde extérieur, et qu’il sera très difficile de le retenir à ses côtés pour poursuivre encore son apprentissage. Aussi il lui répondit : « Puisque tu le désires, avant que tu partes, il faut aller rendre visite à mon maître. Â»

 

L’élève n’imaginait pas que son maître avait aussi un maître, et demanda : Â« Où se trouve le maître du maître ? Â»  Le maître répondit : « Je t’y emmène. Â»

 

L’élève et le maître cheminaient tous deux dans la montagne.  Ils avançaient de plus en plus loin, jusqu’à arriver à un endroit désert, sans trace humaine et sans chemin. L’élève inquiet demanda : Â« Comment le maître du maître peut-il habiter dans un endroit pareil ? Â»

 

Sans répondre, le maître retourna juste la tête pour observer de temps à autre l’expression de son élève.

 

Après avoir marché péniblement toute la journée, traversé des torrents et franchis des cascades, le maître s’arrêta enfin, et dit à son élève : « Attends-moi ici, et surtout ne bouges pas, pour ne pas te perdre dans la montagne.  Je vais aller inviter mon maître à te transmettre son savoir, si toutefois il est d’accord. Â»

 

L’élève attendit encore et encore. La nuit commença à tomber. Tout au tour de lui, l’obscurité s’installa, il ne distinguait plus rien, il s’inquiétait, il avait très peur.  Ne pouvant rien voir, il  dressa  l’oreille afin de capter les moindres bruits aux alentours.  Peu à peu, il perçut les bruissements de l’eau provenant de divers endroits.  Il entendit aussi le vent,  et d’après le mouvement de l’air, il put distinguer l’emplacement et la forme des arbres.  Il perçut aussi le crissement des insectes, ainsi que les pas timides et prudents des petits animaux inconnus. 

 

Son ouïs fut accablé par ces innombrables bruits nocturnes qui s’entremêlaient et produisaient d’autres sons.  Sans cesse, d’autres bruits apparaissaient les uns après les autres, lui rappelant le rythme musical, mais qui cependant n’était pas la musique qu’il connaissait.  C’était des sons qu’il n’avait jamais entendus, et il était incapable de les décrire.

 

Toute la nuit, il a prêté attention aux sons de la nature.  Doucement, il lui parut entendre le ciel s’éclaircir peu à peu.  Il ferma les yeux, il entendit une voix mystérieuse qui ne provenait pas de ses oreilles, mais du fond de son cÅ“ur, c’était la voix du soleil se levant au sommet de la montagne en face.

 

Le soleil était au zénith, le maître apparut, et demanda calmement à son élève : Â« As-tu rencontré mon maître ? Â»  L’élève hésita et répondit : « Je crois que oui ! Â»

 

Après leur retour de la montagne, l’élève n’arrivait plus à jouer sur aucun des instruments, car à côté des sons qu’il venait d’entendre en montagne, le son des instruments musicaux lui semblèrent si monotone, pauvre et fade qu’il se sentit très las.  L’élève raconta à son maître avec un air abattu : «  J’ai bien entendu la musique, une musique merveilleuse du ciel et de la terre, mais depuis je n’ai plus envie de jouer aucune musique faite par les hommes. Â»  Son maître lui répondit : «  Et bien, tu as tort, tu n’as pas encore entendu la vrai musique, continues à écouter. Â»

 

Pendant une longue période, l’élève se mit à l’écart de l’agitation bruyante de la vie citadine.  Il s’isola volontairement de la foule.  Il laissa tomber tous ses instruments de musique.  Il ne garda en tête que cette musique merveilleuse entendue lors de cette nuit en montagne. 

 

Un jour, par ennuie et curiosité, il prit sa flûte pleine de poussière, la nettoya et la mit à ses lèvres, une mélodie en jaillit !  En jouant encore et encore, une joie jamais éprouvée se fit ressentir au fond de son cÅ“ur.  Plus il jouait, plus le bonheur de la musique fut intense.  Il retrouva enfin le plaisir et le goût qu’il avait éprouvé auparavant pour la musique.  Il continua de jouer de toutes ses forces.  Quand il s’arrêta, il s’aperçut brusquement qu’il était trempé de sueur, et qu’il avait marché autour de la maison plusieurs fois sans s’en rendre compte.

 

A cet instant, son maître se trouvait à ses côtés, il lui sourit et donna une tape sur son épaule en disant : « Et voilà, tu peux maintenant partir jouer devant ton public. Â»

 

Très bouleversé, l’élève demanda : « Mais pourquoi ? Pourquoi ai-je ressenti une telle transformation ? Â»

 

Le maître répondit : « Parce que tu a désormais compris qu’il est vain de concurrencer les voix du ciel et de la terre, et de tenter d’exécuter une musique plus belle et plus riche que celle-là. Tu sais maintenant te concentrer sur ta propre musique qui répond et s’harmonise aux sons extérieurs, mais tu as aussi le pouvoir de les transformer.  Ta musique n’existe plus toute seule.  Maintenant, tu n’es plus qu’un simple bon instrumentiste, tu es devenu un véritable musicien ! Â»  

 

 

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